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Your search for 'dc_creator:( "Bregel, Yu." ) OR dc_contributor:( "Bregel, Yu." )' returned 14 results. Modify search

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Ersari̊

(1,127 words)

Author(s): Bregel, Yu.
, l’une des principales tribus de Turkmènes [ q.v.] de l’Asie Centrale. Son nom ne figure pas dans les listes de tribus og̲h̲uzes de Maḥmūd al-Kās̲h̲g̲h̲arī et de Ras̲h̲īd al-dīn, et il apparaît pour la première fois dans les ouvrages historiques d’Abū l-G̲h̲āzī [ q.v.] écrits au XVIIe siècle. D’après la tradition turkmène telle que la rapporte Abū l-G̲h̲āzī ( S̲h̲ad̲j̲ara-yi Tarākima, éd. A. N. Kononov, texte 67-9, trad. russe 72-3), Ersari̊ Bay (l’éponyme de la tribu?) était l’arrière-petit-fils d’Og̲h̲urd̲j̲ik Alp. qui descendait de Salur Ḳazan (sur ce personnage, voir Kitāb-i Ded…

Labāb

(453 words)

Author(s): Bregel, Yu.
(du persan lab-i āb «bord de l’eau», région irriguée qui s’étend le long des rives du cours moyen de l’Amū Daryā [ q.v.]. Bien que d’origine persane, ce nom ne paraît avoir été connu qu’à l’époque moderne, lorsque la région devint un des principaux centres de peuplement des Turkmènes. Les limites exactes du Labāb n’ont jamais été définies; il s’étendait, semble-t-il, jusqu’à Darg̲h̲ān (la ville la plus méridionale du Ḵh̲wārazm [ q.v.]) au Nord, et à Kālif [ q.v.] au Sud. A l’époque pré-mongole, une étroite bande de terre cultivée s’étendait le long des deux rives du fleuv…

Čawdor

(819 words)

Author(s): Bregel, Yu.
ou Čawdi̊r, l’une des principales tribus des Turkmènes [ q.v.]. Elle figure déjà dans les listes de 24 tribus og̲h̲uzes fournies par Maḥmūd al-Kās̲h̲g̲h̲arī (I, 57: Ḏj̲uwaldar) et Ras̲h̲īd al-dīn (éd. A. Alī-zade, Moscou 1965, 80, 122: Ḏj̲āwuldur). Elle participa au mouvement sald̲j̲uḳide; le célèbre amīr Čaḳa, qui fonda une principauté turkmène indépendante sur la côte de la mer Egée à la fin du Ve/XIe siècle, aurait été un Čawdor. Le nom de tribu (sous la forme Čawundur) a été relevé en Anatolie au XVIe siècle, (voir F. Sümer, Oğuzlar, Ankara 1967, 315-7). La majeure partie de la …

Mangi̊t

(1,369 words)

Author(s): Bregel, Yu.
, nom de tribus mongoles et turques. Il figure pour la première fois (transcrit Mangḳūt) chez Ras̲h̲īd al-dīn (I/1, éd. Romaskevič et autres, 87, 501-15 trad. russe, 78, 184-6, et I/2, trad. russe, 29, 125) et dans l’ Histoire secrète (§ 46) pour désigner l’une des tribus appartenant à la branche Nirun des Mongols, dont la généalogie remontait à Ḏj̲aksu, fils aîné de Tumbine Ḵh̲ān (arrière-arrière-grand-père de Čingiz Ḵh̲ān). Les Mangi̊t furent soumis par Čingiz Ḵh̲ān en même temps que les tribus de Taičiʾut. Ils appartinrent par la …

Mangi̊s̲h̲lak

(2,668 words)

Author(s): Bregel, Yu.
, presqu’île montagneuse de la côte orientale de la Caspienne. La partie septentrionale du Mangi̊s̲h̲lak (la presqu’île de Buzači) est une plaine couverte de marais salants; dans la partie centrale, les montagnes de Mangi̊stau s’étendent du Nord-ouest au Sud-est sur 160 km environ; elles comprennent trois chaînes: Aktau méridional et septentrional et Karatau entre les deux. Le sommet (dans le Karatau) n’a que 556 m. Au Sud des montagnes, s’étend le plateau du Mangi̊s̲h̲lak. Du côté de l’Est, la …

Mangi̊ts

(1,251 words)

Author(s): Bregel, Yu.
, dynastie turque qui régna à Buk̲h̲ārā [ q.v.] de 1166 à 1339/1753-1920. Ses fondateurs sont les chefs de la tribu uzbèke des Mangi̊t [ q.v.] qui prédominait dans les régions centrales de Transoxiane après la conquête uzbèke du XVIe siècle. Ḵh̲udāyār Biy, grand-père du fondateur direct de la dynastie, Muḥammad Raḥīm, devint atali̊ḳ [ q.v. au Supp.] en 1126/1714 sous le règne du k̲h̲ān d̲j̲ānide Abū l-Fayḍ ( Taʾrīk̲h̲-i Abū l-Fayḍ-Ḵh̲ānī, trad. russe A. A. Semenov, 3). Son fils Muḥammad Ḥakīm Biy fut nommé aux mêmes fonctions en 1134/1722 ( ibid., 67), et devint le ministre tout-puiss…

Muʾnis

(569 words)

Author(s): Bregel, Yu.
, pseudonyme de S̲h̲īr Muḥammad Mīrāb b. ʿAwaḍ Biy Mīrāb al-Ḵh̲īwaḳī, historien, poète et traducteur de Ḵh̲īwa, né le 1er rabīʿ I 1192/19 mars 1778. Il appartenait à une famille uzbèke aristocratique de la tribu des Yüz, dont les membres portaient le titre de mīrāb depuis cinq générations (dans le k̲h̲ānat de Ḵh̲īwa. il y avait quatre hauts dignitaires qui avaient ce titre et étaient membres du conseil du k̲h̲ān constitué de 34 ʿamaldārs). Muʾnis hérita du titre et du poste après la mort de son frère aîné, tombé dans une bataille avec l’armée de Buk̲h̲ārā en 1221/180…

Ḳos̲h̲-begi

(1,088 words)

Author(s): Bregel, Yu.
, préférable à ḳus̲h̲-begi, titre de hauts fonctionnaires des k̲h̲ānats d’Asie Centrale aux XVIe-XIXe siècles. On a proposé deux étymologies et explications différentes de ce mot: — 1. du turc ḳus̲h̲ «oiseau» et beg [ q.v.], donc probablement «chef des fauconniers»; — 2. du turc ḳos̲h̲ «détachement de nomades ou de troupes, surtout en marche», «camp de nomades et de soldats» (cf. Radloff, Wörterbuch, II, 635b), donc «commandant du camp [royal]», «intendant général». La première explication figure dans un manuel administratif, Mad̲j̲maʿ al-arḳām, rédigé à Buk̲h̲ārā en 1212/179…

Atali̊ḳ

(1,583 words)

Author(s): Bregel, Yu.
, titre turc en usage dans l’Asie Centrale durant la période post-mongole, avec le même sens original que celui d’ atabeg [voir Atabak]. Dans l’ ulus de Ḏj̲uči (Horde d’Or) et de ses successeurs immédiats, dans les k̲h̲ānats de Ḳazan et de Ḳi̊ri̊m et dans l’ ulus de S̲h̲iban (Aḳ Orda), ainsi que dans l’État čag̲h̲atāyide du Mog̲h̲olistān, l’ atali̊ḳ était, au premier chef, le tuteur d’un jeune prince et, à ce titre, le gouverneur de son apanage. Le souverain lui-même ( k̲h̲ān ou sulṭān) avait aussi un atali̊ḳ qui était son conseiller et son intime confident et jouait souvent le rôl…

Āgahī

(987 words)

Author(s): Bregel, Yu.
, pseudonyme de Muḥammad Riḍā Mīrāb b. Er Niyāz Bek, historien, poète et traducteur, né le 10 d̲h̲ū l-ḳaʿda 1224/17 décembre 1809 ¶ à Ḳiyāt, près de Ḵh̲īwa, au Ḵh̲wārazm. Il appartenait à la tribu uzbèke des Yüz et à une famille aristocratique dont les membres étaient des mīrābs héréditaires (il y avait, dans le k̲h̲ānat de Ḵh̲īwa. 4 hauts fonctionnaires portant ce titre qui étaient membres du conseil du k̲h̲ān, lequel comptait 34 ʿamaldārs). Son oncle, S̲h̲īr Muḥammad Mīrāb, était aussi poète, traducteur et historien sous le pseudonyme de Muʾnis [ q.v.]. Āgahī fit ses études dans une madrasa…

Mangū-tīmūr

(919 words)

Author(s): Barthold, W. | Bregel, Yu.
(ainsi sur ses monnaies; mongol: Möngke-Temür, parfois écrit aussi Mūngkā, comme par ex. par Ras̲h̲īd al-dīn, éd. Blochet, 109; dans les annales russes: Mengutimer et Mengutemer, appelé aussi Külük «glorieux, célèbre») k̲h̲ān de la ¶ Horde d’Or (665-79/1267-80), qui était le petit-fils du k̲h̲ān Bātū [ q.v.], et le fils de Toḳūḳān (< Tog̲h̲on). Son prédécesseur Berke [ q.v.] mourut, d’après al-Ḏh̲ahabī, en rabīʿ II 665/janvier 1267 (voir Tiesenhausen, 201-2; d’autres sources égyptiennes n’indiquent que l’année). En ṣafar 666/octobre-novembre 1267, une …

Ḥāfiẓ Tani̇s̲h̲

(953 words)

Author(s): Bregel, Yu.
b. Mīr Muḥammad al-Buk̲h̲ārī, historien, sous le pseudonyme de Nak̲h̲lī, de ʿAbd Allāh Ḵh̲ān, souverain s̲h̲aybānide de Buk̲h̲ārā. Son père était un intime de ʿUbayd Allāh Ḵh̲ān (940-6/1533-40). Ḥāfiẓ Tani̊s̲h̲ dit, dans son ouvrage historique, qu’il commença à l’écrire à l’âge de 36 ans, lorsque ʿAbd Allāh Ḵh̲ān établit sa domination sur la Transoxiane et fit de Buk̲h̲ārā sa capitale. On a longtemps cru (et l’auteur du présent article lui-même) qu’il voulait parler de l’accession de ʿAbd Allāh Ḵh̲…

Dīwān-begi

(1,279 words)

Author(s): Bregel, Yu.
, titre porté par de hauts fonctionnaires des k̲h̲ānats de l’Asie Centrale aux XVIe-XIXe siècles. Ce titre apparaît pour la première fois, semble-t-il, à l’époque tīmūride, où celui qui le portait, un amīr turcique de l’une des tribus des Čag̲h̲atāy, était chargé des affaires militaires et de celles des sujets turciques et se trouvait à la tête du dīwān-i imārat ou dīwān-i aʿlā (voir H. R. Roemer, Staatsschreiben der Timuridenzeit, Wiesbaden 1952, 169-71). Il avait le même sens dans l’État des Aḳ Ḳoyunlu (voir J. E. Woods, The Aqquyunlu, Minneapolis-Chicago 1976, 11). Dans l’État ṣ…

I̊naḳ

(1,587 words)

Author(s): Bregel, Yu.
(écrit īnāḳ, īnāg̲h̲ et ināḳ); titre qui existait dans divers États turciques et mongols. Ce terme est évidemment un déverbatif du turcique i̊nān- [ *i̊na-] « avoir confiance en, compter sur, etc. », avec le sens fondamental d’« ami intime, confident, personne de confiance ». (L’orthographe ʿināḳ, avec un ʿayn, que l’on rencontre très souvent dans les sources de l’Asie Centrale du XIXe siècle, n’est très probablement destinée qu’à marquer la voyelle postérieure initiale; l’explication de cette graphie donnée par A. A. Semenov, qui fait dériver ce nom de l’arabe ʿināḳ «étreinte», est,…