Search

Your search for 'dc_creator:( "Chelhod, J." ) OR dc_contributor:( "Chelhod, J." )' returned 39 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

al-Marʾa

(28,137 words)

Author(s): Tomiche, N. | Chelhod, J. | Lambton, A. K. S. | Afshar, Haleh | Ansari, Ghaus
(a.) «la femme». I. — Monde arabe. Longtemps éludé ou traité partiellement et partialement, le problème de la femme est actuellement l’objet d’une prise de conscience générale. Or, plutôt qu’un problème, ce sont des problèmes pluriels et complexes qui se posent, pour la femme arabe, selon le point de vue où se place l’observateur; il y a le point de vue légal, sous l’angle précis des rapports entre loi divine et loi humaine; il y a l’ensemble des «images déformées» qui, selon l’expression d’Étiemble, c…

Rzewuski

(460 words)

Author(s): Chelhod, J.
(Comte), Wenceslas Severin (1785-1831?). Fils d’un hetman ou grand général de Pologne, il vit le jour à Léopol (Lemberg), en 1785, II avait huit ans lors du second partage de la Pologne (1793). Profondément affecté par le démembrement de son pays, le père de Wenceslas s’exila volontairement en Autriche et choisit Vienne pour résidence. Il ¶ se lia d’amitié avec l’aristocratie viennoise et les émigrés français. C’est dans ce milieu franco-germanique que fut élevé le jeune Rzewuski. Sous l’influence de son oncle Jean Potocki, il se passiona de bonne h…

ʿIfrīt

(1,249 words)

Author(s): Chelhod, J.
, qu’on associe parfois à nifrīt, méchant, est un qualificatif qui exprime la puissance, la ruse et l’insoumission. Malgré sa forme aberrante, le mot semble d’origine arabe. Les lexicographes le font dériver du verbe ʿafara, rouler quelqu’un dans la poussière et, par extension, le terrasser. D’un emploi rare dans la poésie arabe contemporaine de l’Hégire, on rencontre ce terme une seule fois dans le Ḳurʾān. A Salomon qui demande qu’on lui apporte le trône de la reine de Saba, «un ʿifrīt des d̲j̲inns dit: «je te l’apporterai avant que tu ne te lèves de ta place» (XXVII, 39).…

Raḍāʿ

(2,204 words)

Author(s): Schacht, J. | Burton, J. | Chelhod, J.
, Raḍāʿa, plus rarement Riḍāʿ, Riḍāʿa (a.), allaitement; techniquement, l’allaitement qui induit l’empêchement au mariage en raison de la parenté de lait. 1. Aspects juridiques. ¶ A en juger par la façon dont le ḳurʾān présente sa réglementation, on peut supposer que la question était déjà familière dans le public. La sūra IV, 23 comporte deux sections fournissant la liste des personnes avec lesquelles un Musulman ne peut contracter mariage. La première, traitant de la parenté par le sang, commence par la mère naturelle. La seconde, s’ouvrant pa…

Ḳayn

(866 words)

Author(s): Chelhod, J.
, du radical arabe ḳ.y.n, qui comporte l’idée d’orner, embellir, désigne, par extension, l’artisan ( ṣāniʿ), bien que l’usage courant le réserve surtout au forgeron ( L.A., s.v. ḳyn). Le Ḳurʾān l’ignore; en revanche, on le rencontre dans plusieurs ḥadīt̲h̲s où il est généralement pris dans son acception particulière d’ouvrier travaillant le fer; mais comme les hommes qui gagnaient ainsi leur vie appartenaient généralement à la catégorie la plus humble de la population, ḳayn est devenu un terme de mépris s’appliquant à l’esclave. Dans les poèmes satiriques de Ḏj̲arīr.…

Kaffāra

(1,156 words)

Author(s): Chelhod, J.
, acte expiatoire et propitiatoire par lequel des fautes d’une certaine gravité sont remises. Ce terme technique, que le Ḳurʾān utilise quatre fois seulement, serait emprunté à l’hébreu (A. Jeffery, Foreign vocabulary of the Qur’an, 250; D. S. Margoliouth, art. Expiation and atonement (Muslim), dans Enc. Hastings). Pour des raisons que nous développerons plus loin, cette thèse nous semble sujette à caution. En revanche, il ne fait point de doute que le radical k f r appartienne à l’arabe. Si l’on s’en tient à la stricte étymologie, la kaffāra « couvre » les péchés plutôt qu’elle ne…

Ḳarāba

(1,216 words)

Author(s): Chelhod, J.
(A.), parenté, du radical ḳrb qui comporte surtout l’idée d’approche, de proximité. En tant que terme technique, ḳarāba semble d’uii emploi post-hégirien bien qu’il figure dans un poème attribué à ʿAntara ( Dīwān, éd. M. Maḥmūd, Caire s.d., 85). Il est couramment utilisé par les exégètes de l’Islam, mais le Ḳurʾān lui-même n’en fait pas mention; il lui préfère en effet le vocable ḳurba, qu’on rencontre également dans la poésie arabe préislamique (cf. Ṭarafa, Muʿallaḳa). En réalité, il y est question moins de parenté que de parents, plus exactement de proches, les d̲h̲ū, d̲h̲awū, ūlū l-…

Ḳabīla

(1,997 words)

Author(s): Chelhod, J.
(A.) désigne un large groupement agnatique dont les membres se disent issus d’un même ancêtre; ce mot est pris généralement au sens de tribu. Il dérive de la racine arabe ḳ b l dont la forme ḳābala signifie rencontrer, être vis-à-vis de. La définition qu’en donne al-Nuwayrī ( Nihāya, II, 269), la seule, à notre connaissance, qui se réfère à sa morphologie, fait appel précisément â cette étymologie: «la ḳabīla fut ainsi nommée parce que ses parties sont placées face à face et en nombre égal». Sa structure semble en effet en rapport avec celle de la calotte crânien…

Ḳadāsa

(423 words)

Author(s): Chelhod, J.
(A.), néologisme de création relativement récente, pris généralement au sens de sainteté. On ne trouve ce vocable ni dans le Ḳurʾān, ni dans le ḥadīt̲h̲, et le LA l’ignore. En revanche, la racine Ḳ D S est bien connue des lexicographes arabes; le Ḳurʾān (II, 30, 87, 253, V, 21, 110, XVI, 102, XX, 12, LIX, 23, LXII, 1, LXXIX, 16) et le ḥadīt̲h̲ (voir Wensinck, Concordance) l’utilisent sporadiquement. Elle est essentiellement employée pour désigner des êtres et des objets purs, exempts de toute souillure, ou en rapport avec le divin. Cette acception religieuse semble étrangère à l’arabe…

ʿIrḳ

(694 words)

Author(s): Chelhod, J.
, considéré du point de vue de son étymologie, est un mot arabe qui signifie essentiellement «racine»; mais d’autres acceptions sont venues se greffer sur ce sens originel de sorte qu’il débouche finalement presque sur la notion de race. Sans doute, autant qu’il est possible d’en juger par les rares documents qu’on a pu glaner, un tel concept n’est nulle part clairement attesté, et il serait plus exact de parler, à ce propos, de souche: «jusqu’à la racine ( ʿirḳ) de la terre, je rattache mes origines ( ʿurūḳ)» disait Imruʾ al-Ḳays ( LA, s.v. ʿrḳ). Mais la race semble se profiler en filigr…

Ḥawṭa

(841 words)

Author(s): Chelhod, J.
, enclave, enceinte, est le nom par lequel on désigne, en Arabie du Sud, un territoire placé généralement sous la protection d’un saint et qui jouit de ce fait d’un caractère sacré. Le terme, qui appartient à l’arabe classique, signifie en fait précaution. Toutefois la racine ḥ w ṭ contient en puissance l’acception technique que les Arabes méridionaux réservent à ce mot: elle exprime en effet l’action d’entourer, de ceindre, mais aussi celle de défendre, de veiller sur et, par extension, de préserver; d’où le substantif ḥawṭ, ficelle torsadée de couleur rouge et noire que la femm…

Marʿā

(8,824 words)

Author(s): Chelhod, J. | Lambton, A. K. S. | Güriz, Adnan
(a), pâturage. 1. — Vie bédouine arabe. Ce terme figure deux fois seulement dans le Ḳurʾān pour glorifier la puissance divine (LXXIX, 3 et LXXXVII, 4). Dans le ḥadīt̲h̲, on en note également deux emplois (cf. Wensinck, Concordances); l’un touche incidemment au problème de l’exploitation des pâturages, mais le ḥadīt̲h̲ est plus explicite à propos du kalaʾ, le fourrage sec et vert. En effet, une tradition déclare que «les Musulmans sont associés ( sh̲urakāʾ) en trois choses: l’eau, le fourrage et le feu»; c’est le principe du collectivisme primitif de la tribu arabe qu…

K̲h̲ayma

(5,743 words)

Author(s): Pellat, Ch. | Chelhod, J. | Bosworth, C.E.
(a.) «tente». Lorsque les poètes arabes des temps anciens et les auteurs du moyen âge parlent d’une tente de nomades, ils la désignent généralement au moyen d’un terme sémitique très répandu, bayt [ q.v.], qui s’applique à une demeure quelconque, aussi bien fixe que mobile, et n’est par conséquent pas dépourvu d’ambiguϊté; bayt s̲h̲aʿar «habitation de poil» est déjà plus précis, mais cette expression est susceptible de provoquer une confusion d’un autre ordre, puisque le ductus est le même que dans bayt s̲h̲iʿr «vers de poésie»; dans la langue parlée, elle est cependant beauc…

Ḥid̲j̲āb

(2,664 words)

Author(s): Chelhod, J.
(a., du verbe ḥad̲j̲aba «dérober aux regards, cacher») désigne tout voile placé devant un être ou un objet pour le soastraire à la vue ou l’isoler. En médecine, c’est une membrane qui sépare les unes des autres certaines parties de l’organisme: al-ḥid̲j̲āb al-ḥād̲j̲iz ou ḥid̲j̲āb al-d̲j̲awf «diaphragme», al-ḥid̲j̲āb al-mustabṭin «plèvre» et ḥid̲j̲āb al-bukūriyya «hymen» (al-Tahānawī, Kas̲h̲s̲h̲āf; LA; Dozy, Suppl.). On ne possède guère d’indications sur l’emploi préislamique de ce mot. En revanche, nous trouvons dans le Ḳurʾān, qui l’utilise sept fois s…

al-Ḏh̲unūb (dafn-)

(239 words)

Author(s): Chelhod, J.
, enterrement des délits, pratique nomade qui consiste en un simulacre d’enterrement des délits ou des crimes reprochés à un Arabe. Voici, d’après S̲h̲ihāb al-dīn al-ʿUmarī, notre quasi unique source ( al-Taʿrīf bi-l-muṣṭalaḥ al-s̲h̲arīf, Caire 1312, 165 sqq.), comment fonc-tionne cette curieuse institution. Une délégation composée d’hommes en qui le coupable a une entière ¶ confiance se présente devant une assemblée de notables appartenant à la tribu de la victime. Celle-ciest ainsi interpelée par les représentants de la partie adverse: «Nous désirons que tu exécutes le dafn pou…

Ṣāyig̲h̲

(581 words)

Author(s): Chelhod, J.
, Fatḥ Allāh (1790-date de son décès ignorée, était en vie en 1847) fils d’Antoine, Chrétien de rite latin, natif d’Alep, commis, drogman et biographe de Lascaris de Vintimille, agent de Napoléon. Il effectua avec lui une tournée «commerciale» dans différentes localités de Syrie et d’Irak. Cette randonnée cachait en réalité un dessein hautement politique que Ṣāyig̲h̲ ignorait tout au début du voyage. Il s’agissait de reconnaître le désert, ses itinéraires, ses ressources et ses points d’eau, d’uni…

Ḥimā

(507 words)

Author(s): Chelhod, J.
(A., littéralement «lieu protégé, défendu»), étendue de terrain, contenant une végétation, dont l’accès et l’usage sont déclarés interdits par celui ou ceux qui s’en sont arrogé la jouissance. L’institution, qui remonte à l’Arabie antéislamique, semble avoir une origine laïque. Pour préserver leurs troupeaux des rigueurs de la sécheresse, les puissants seigneurs nomades se réservaient le droit de pacage et d’aiguade sur quelques riches pâturages. On connaît l’histoire du fameux Kulayb b. Rabīʿa qui, s’étant approprié certains prés, donna comme limite à son ḥimā la portée des …

Fidya

(166 words)

Author(s): Chelhod, J.
(qui devient, selon les régions, fedu, fadu, fadwa et même fdīya) désigne d’une manière générale, chez les Syro-Palestiniens, un sacrifice sanglant fait dans un but de rachat. De ce point de vue, son sens se rapproche de celui de ḍaḥiyya. D’ailleurs, au Négueb et dans d’autres localités de l’ancienne Palestine, ces deux termes sont parfois utilisés pour désigner une même et unique chose. En fait, alors que la ḍaḥiyya est essentiellement une offrande aux morts faite à l’occasion du ʿīd al-aḍḥā, la fidya, au contraire, est pratiquée en faveur des vivants, sans limitation de tem…

Hady

(1,122 words)

Author(s): Chelhod, J.
, oblation, de la racine arabe h d y qui signifie «guider», «mettre sur la bonne voie», «faire un présent». Le mot est certainement d’origine antéislamique; il désignait les offrandes sacrificielles destinées au seigneur du sanctuaire mekkois (Ibn Saʿd, Ṭabaḳāt, I, 92). Le rituel du taḳlīd et de l’ is̲h̲ʿār sur lequel nous reviendrons laisse supposer animaux à bosse. Il semble que la bête immolée ait été abandonnée par le sacrifiant aux pauvres et aux abandonnée par le sacrifiant aux pauvres et aux bêtes (Ibn His̲h̲ām, Sīra, I, 146). Le terme et le rituel de consécration ont surv…

Ḳadāsa

(458 words)

Author(s): Chelhod, J.
(a.), a neologism of comparatively recent creation, generally understood in the sense of holiness. The word does not occur either in the Ḳurʾān or in ḥadīt̲h̲ , and the LA ignores it. On the other hand, the root ḳ-d-s is well known to the Arab lexicographers; the Ḳurʾān (II, 30, 87, 253; V, 21, no; XVI, 102; XX, 12; LIX, 23; LXII, 1; LXXIX, 16) and ḥadīt̲h̲ (Wensinck, Concordance ) use it sporadically. Basically, it is used to denote beings and objects that are pure, wholly unsullied or in touch with the divine. This religious meaning seems to be alien to Arabic and borrowed from Aramai…
▲   Back to top   ▲