Search

Your search for 'dc_creator:( "Netton, I. R." ) OR dc_contributor:( "Netton, I. R." )' returned 10 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

al-Sūfisṭāʾiyyūn

(674 words)

Author(s): Netton, I. R.
(a.), les Sophistes, du grec sophistēs. Au centre des références et discussions en langue arabe se trouve le texte grec d’Aristote Peri sophistikōn elenk̲h̲ōn ( De la réfutation des Sophistes). La réfutation des Sophistes est entendue ici dans le sens d’arguments se présentant comme une réfutation, mais qui sont en fait fallacieux et ne peuvent être considérés comme tels. Un peu plus loin dans son exposé, Aristote décrit le sophiste comme quelqu’un qui capitalise sur une sagesse plus apparente que réelle. Les formes arabes …

S̲h̲akk

(1,490 words)

Author(s): Reinhart, A.K. | Netton, I.R.
(a.), «perplexité», «incertitude», «doute» au sens philosophique. Dans la pratique rituelle, s̲h̲akk désigne l’incertitude affectant l’accomplissement effectif d’un acte. En épistémologie, il entre dans un classement hiérarchique des nouons allant de yaḳīn (certitude) à g̲h̲alabat al-ẓann (vraisemblance), ẓann (présomption), s̲h̲akk (incertitude), et enfin s̲h̲ubha (soupçon). 1. Dans la pratique islamique juridique et religieuse. Dans le Ḳurʾān, on compte quinze occurrences, toutes sous forme nominale, souvent en association avec murīb (p. ex. X, 110; XXXIV, 54)…

Ṭarīḳ

(989 words)

Author(s): Netton, I.R.
(a., plur. ṭuruḳ, ṭuruḳāt, etc.), “chemin, route, voie, sentier», apparemment un mot arabe d’origine, indiquant l’idée d’une voie qui, jusqu’à un certain point, a été aménagée pour le trafic par nivellement et recouvrement par une couche de pierres, etc. (C. de Landberg, Glossaire dat̲înois, Leyde 1920-42, III, 2204-5). Le mot partage un domaine de références géographiques avec des termes semblables, ṣirāṭ [ q.v.], darb (voir R. Hartmann, EI 1, sous cette entrée), I maslaka et s̲h̲āriʿ [ q.v.], quoique chacun ait son propre usage. Dans le Ḳurʾān, Moïse reçoit l’ordre de tracer …

Wahm

(800 words)

Author(s): Netton, I.R.
(a., pl. awhām), litt. “notion”, supposition”, en particulier également “notion fausse”, “déception”. Dans le langage courant, le sens négatif indiquant le fait de penser que les choses sont ainsi, malgré la réalité des faits, est prépondérant; parfois cela s’approche de sahw “inadvertance”, “omission par inadvertance”. Dans les textes tardifs il peut acquérir le sens de “hallucination” et de “spectre” (voir Dozy, s.v.). 1. En philosophie le terme désigne l’“estimation”, la “faculté d’estimer” (de même al-ḳuwwa al-wahmiyyd), et la “notion” qui résulte de l’exercice de …

S̲h̲ak̲h̲ṣ

(928 words)

Author(s): Netton, I.R. | Izzi Dien, Mawil Y.
(a.), litt. «forme corporelle, forme». La forme nominale n’apparaît pas dans le Ḳurʾān, bien qu’il s’y trouve des formes verbales et adjectivales de la même racine, avec une connotation différente, celle de «regarder fixement» (XIX, 43/42; XXI, 97). I. En Philosophie. Ici, s̲h̲ak̲h̲ṣ, pl. as̲h̲k̲h̲āṣ est l’équivalent du grec ἄτομον, qui désigne un individu, une personne. Dans la langue philosophique, les as̲h̲k̲h̲āṣ sont à distinguer des ad̲j̲nās (les genres) et des anwāʿ (les espèces), ainsi que d’autres mots arabes ayant une connotation de «particulier» et d’«ind…

Waḥda

(1,502 words)

Author(s): Heinrichs, W.P. | Netton, I.R.
(a.), «unité». 1. Terme grammatical. La construction du génitif ism al-wahda est traduite de diverses façons dans les grammaires occidentales, nomen unitatis, «nom d’une unité», «nom d’unité», «nom d’individualité», et «singulier» (mais sur ce dernier, voir ci-dessous). L’ ism al-wahda est le contraire de l’ ism al-d̲j̲ins, nomen generis, «nom générique» et on le forme à partir du premier en lui ajoutant la terminaison du féminin -at un. Si le nom générique désigne une chose qui existe sous forme d’unités, l’ ism al-waḥda indique l’une de ces unités; si le réfèrent est homogè…

Siyāsa

(3,517 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Netton, I. R. | Vogel, F. E.
(a.), nom verbal issu de la racine s-w-s «entretenir, diriger», étymologiquement lié au mot de l’hébreu Biblique sus «cheval», utilisé à l’origine dans les sociétés bédouines pour désigner l’entretien et le dressage des bêtes, d’où sāʾis «personne chargée de l’entretien et du dressage des chevaux, chameaux, etc.» (ce dernier resurgissant, via le hindī, dans le mot anglo-indien syce «groom», français; voir Yule-Burnell, Hobson-Jobson, A glossary of Anglo-Indian colloquial words and phrases 2, Londres 1903, 885-6). 1. Au sens d’art d’administrer un Etat, direction des af…

Riḥla

(928 words)

Author(s): Netton, I.R.
(a.), voyage, périple, également récit de voyage. D’après les dictionnaires, il apparaît que la racine ¶ r-ḥ - l d’où dérive le mot est associée à l’élevage du chameau. Un raḥl est une selle de chameau, et on trouve des expressions comme raḥala l-baʿīr, «seller le chameau» (Lane, s.v. raḥala). Le mot riḥla connote l’acte de seller un chameau, et par extension un voyage ou un périple. La personne habile à seller un chameau, ou encore un grand voyageur, étaient appelés en arabe raḥḥāl, ou mieux encore raḥḥāla, ce qui correspond à peu près à la notion de «globe-trotter» (voir ibid., s.vv. riḥla, ra…

ʿUnṣur

(594 words)

Author(s): Netton, I.R.
, (a., pi. ʿanāṣir), terme de philosophie islamique. Dans son sens général, on peut le traduire par «origine», «famille», «race», «constituant», «ingrédient». Lane donne l’exemple de fulānun karīm al-ʿ unṣur, «Un tel est d’une origine ou d’une race généreuse». Le pluriel, en arabe moderne, peut aussi être rendu par «nationalités». En philosophie, le mot signifie «élément», équivalent du latin, elementum, du grec στοιχεῑον, et sa forme en arabe, via le syriaque est usṭuḳuss. Ce n’est pas un terme ḳurʾānique; il est employé en arabe pour désigner les quatre éléments d…

S̲h̲arṭ

(2,396 words)

Author(s): Hallaq, Wael B. | Netton, I.R. | Carter, M.G.
(a., pl. s̲h̲urūṭ, s̲h̲arāʾiṭ), litt., «condition». 1. En droit islamique, le mot a le sens de «condition, terme, stipulation», avec deux connotations majeures. Généralement, il désigne ce qui ne fait pas partie de la quiddité de la chose, mais dont dépend l’existence de cette chose. La pureté rituelle ( ṭahāra), par exemple, n’est pas partie constitutive de la Prière ( ṣalāt), mais est une condition de sa validité. En matière de théorie juridique ( uṣūl al-fiḳh), s̲h̲arṭ désigne une condition à l’authentification de la ratio legis, la ʿilla. Le s̲h̲arṭ implique que la règle ( ḥukm) soit …