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Your search for 'dc_creator:( "Sourdel-Thomine, J." ) OR dc_contributor:( "Sourdel-Thomine, J." )' returned 89 results. Modify search

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ʿIrāḳ

(20,765 words)

Author(s): Miquel, A. | Brice, W.C. | Sourdel, D. | Aubin, J. | Holt, P.M. | Et al.
, É t a t de religion musulmane et en majeure partie arabophone, situé à l’extrémité orientale du Croissant fertile. ¶ I. — Géographie. La structure du pays ʿiraḳien tire, paradoxalement, son originalité de son appartenance à un grand ensemble géographique. De la table désertique arabosyrienne, qu’il regarde sur son flanc Sud-ouest, il a le faciès et le climat. Tout au long de ses frontières sur le Nord-est, il participe au contraire de l’orientation et du relief des chaînes plissées de l’Asie occidentale, qui lui donn…

Al-Dārūm

(391 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, nom d’une plaine côtière de la Palestine, qui en vint ensuite à désigner plus particulièrement une forteresse célèbre de l’époque des Croisades, figure chez les auteurs arabes avec ces deux acceptions. L’hébreu dārōm, dont il dérive et qu’il transcrit par exemple dans la version arabe de Deutéronome, XXXIV, 3, avait «fait son apparition en de rares passages de l’Ancien Testament pour signifier le Sud comme point cardinal ou un pays quelconque situé au midi» (F. M. Abel), puis avait été appliqué de préférence à la partie Sud-ouest de la Jud…

Bayt Laḥm

(490 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, bourgade palestinienne et célèbre lieu de pèlerinage situé dans les montagnes calcaires de Judée, à près de 800 m. d’altitude et à une dizaine de km. au Sud de Jérusalem, correspond à l’ancienne Bethléem des récits bibliques. Honorée et visitée par les Chrétiens depuis le IVe siècle, elle était également pour les Musulmans le lieu vénéré de la naissance de ʿĪsā b. Maryam [ q.v.]. Les géographes arabes, qui n’omettent point de signaler ce fait et qui expriment souvent leur admiration pour la basilique byzantine (fondée par Constantin en 325 et remaniée sous …

Bayt Ḏj̲ibrīn

(585 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, ou parfois Ḏj̲ibrīl, bourgade palestinienne de la Séphéla située au Sud-ouest de Jérusalem, à 287 m. d’altitude, sur les confins des montagnes calcaires de Judée et de la plaine côtière, dans une région riche en carrières et en vestiges anciens qui retinrent l’attention des auteurs arabes. Appelée Begabri par Josèphe, qui en fait un village de l’Idumée, et Betogabri par Ptomélée et la Table de Peutinger, elle avait succédé à la ville de Marés̲h̲a/Marisa, souvent citée dans l’Ancien Testament et détruite par les Parthes en 40 av. J.-C., dont l’emplacement voi…

Ḥayawān

(12,612 words)

Author(s): Pellat, Ch. | Sourdel-Thomine, J. | Elwell-Sutton, L. P. | Boratav, P.N.
«règne animal», mot arabe dérivé d’une racine sémitique (cf. hébreu ) impliquant une notion de vie ( ḥayāt [ q.v.]); il n’est attesté qu’une seule fois dans le Ḳurʾān (XXIX, 64), où il signifie «vie véritable» et qualifie l’autre monde; d’autre part, les dictionnaires précisent qu’une source du paradis porte également ce nom, mais ḥayawān désigne le plus couramment, avec une valeur de singulatif ou de collectif, un animal pris séparément ou les animaux en général, y compris l’homme, plus précisément appelé al-ḥayawān al-nāṭiḳ. I. — Lexicographie. La faune de la péninsule arabique …

Iṣfahān

(12,135 words)

Author(s): Lambton, A. K. S. | Sourdel-Thomine, J.
(ar. Iṣbahān), ville et province de Perse, dont le nom, selon Ḥamza al-Iṣfahānī, signifie «les armées (al-Māfarruk̲h̲ī. Kitāb Maḥāsin Iṣfahān, éd. Sayyid Ḏj̲alāl al-dīn Tihrānī, Téhéran s.’d., 5-6). I. — Histoire. La province, dont les limites ont varié suivant les époques, est bordée au Nord-est et à l’Est par le désert central, au Sud-est par Yazd et le Fārs, au Sud et au Sud-ouest par les montagnes des Bak̲h̲tiyāri, dont les sommets dépassent 3 300 mètres, au Nord-ouest par le Luristān, Kazzāz, Kamara et Maḥallāt et au Nor…

Ḳabr

(3,700 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J. | Linant de Bellefonds, Y.
(A.), tombe, s’applique d’abord, comme le terme ḍarīḥ, à la fosse servant de sépulture à un défunt, d’où son emploi habituel dans le texte des nombreuses épitaphes qui comportent l’expression hād̲h̲ā ḳabru… «voici le tombeau de...». Se distinguant à l’origine du terme ṣandūq «cénotaphe» (cf. J. Sauvaget, « Les Perles Choisies» d’Ibn ach-Chihna, Beyrouth 1933, 212, et « Les Trésors d’or» de Sibṭ Ibn al-ʿAjamī, Beyrouth 1950, 184), il n’en désigne pas moins, de manière plus générale, le tumulus ou la construction revouvrant cette tombe pour la signaler à l’att…

al-Bāra

(417 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, localité de la Syrie du Nord, appartenant à la région dite des «villes mortes», au milieu du plateau calcaire, à une quinzaine de km. environ à l’Ouest de l’importante bourgade de Maʿarrat al-Nuʿmān. Elle connut au moyen âge un rôle de cité ¶ épiscopale fortifiée qu’attestent les textes arabes ou occidentaux, et son emplacement est encore marqué aujourd’hui par des ruines étendues, au milieu desquelles s’élèvent, de part et d’autre d’un wādī, les villages modernes d’al-Kafr et d’al-Bāra (noms qui correspondent aux anciennes dénominations, grecque et syriaque, de Kapropēra et de KP…

Ḏj̲isr al-S̲h̲ug̲h̲r

(688 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
ou Ḏj̲isr al-S̲h̲ug̲h̲ūr, nom récent d’une localité de la Syrie du Nord à l’emplacement d’un pont sur l’Oronte qui correspondit de tout temps à un important nœud de routes dans une région montagneuse et de traversée difficile. Là, en effet, l’itinéraire le plus direct reliant la côte syrienne aux steppes de l’intérieur et à l’Euphrate, en franchissant Ḏj̲abal Nuṣayrī et Massif Calcaire, rencontrait l’axe de circulation Nord-Sud qui longeait le cours de l’Oronte entre Apamée/Ḳalʿat al-Muḍīḳ et Anti…

al-Ḏj̲ābiya

(837 words)

Author(s): Lammens, H. | Sourdel-Thomine, J.
, résidence principale des émirs de G̲h̲assān, pour ce motif appelée «Ḏj̲ābiya des rois», qui était située dans le Ḏj̲awlān [ q.v.], à 80 km. environ au Sud de Damas, non loin de l’actuelle localité de Nawā. Elle s’étendait sur plusieurs collines; de là peut-être la forme poétique du pluriel Ḏj̲awābī, avec une allusion au sens étymologique de «réservoir», figure de la générosité (cf. Ag̲h̲ānī, XVIII, 72). C’était le type parfait de l’ancienne ḥirthā/ ḥīra bédouine, vaste campement où se sédentarisaient les nomades, pêle-mêle de tentes et de constructions, parmi lesque…

Bukayr b. Wis̲h̲āḥ

(321 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, gouverneur du Ḵh̲urāsān au début du califat de ʿAbd al-Malik b. Marwān. Auparavant lieutenant de ʿAbd Allāh b. Ḵh̲āzim [ q.v.], préfet de la province pour le compte de l’anti-calife Ibn al-Zubayr, ce Tamīmite du clan des Banū Saʿd, se fit remarquer pendant la période troublée que signalèrent alors, au Ḵh̲urāsān, les insurrections des Tamīm, soit qu’il commandât à Herāt les troupes de Muḥammad b. ʿAbd Allāh b. Ḵh̲āzim, soit qu’il fût délégué par le gouverneur à Marw après la reconquête de la ville sur les révoltés.…

Bayt Rās

(455 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, village de Transjordanie, connu des géographes arabes et situé à 3 km. environ au nord d’Irbid dans le district de ʿAd̲j̲lūn [ q.v,], sur une hauteur (589 m.) environnée de ruines qui marquent le site déserté de l’ancienne Capitolias. Cette ville de la Décapole, dont le nom répond à l’appellation arabe qui lui a survécu et tenait sans doute à sa position dominante auprès d’une région moins accidentée, était signalée des itinéraires anciens en même temps que Ad̲h̲riʿāt (Derʿa), Abila (Tall Abil) et Gadara (Umm Kays) …

al-Balḳāʾ

(678 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, nom donné par les auteurs arabes, soit à l’ensemble du territoire transjordanien correspondant approximativement aux anciens pays d’Ammon, de Moab et même de Galaad, soit à sa partie médiane ayant pour ville principale, selon les époques, ʿAmman [ q.v.], Ḥusbān ou al-Ṣalṭ. Bien qu’aujourd’hui encore subsiste dans l’emploi du terme une certaine imprécision, son acception géographique ¶ se limite habituellement au plateau calcaire (altitude moyenne de 700 à 800 m.) compris entre le Wādī l-Zarḳāʾ (ou Yabbok) au Nord et le Wādī l-Mūd̲j̲ib (ou Arnon) au …

Bāniyās

(661 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, l’antique Panéas, devait ce nom à la proximité d’un sanctuaire de Pan, établi dans une grotte et consacrant l’une des principales sources du Jourdain. La localité actuelle, située à 24 km. au Nord-ouest d’al-Ḳunayṭra, sur la route longeant la frontière méridionale de la république syrienne, occupe dans une fraîche vallée de l’Hermon un site agréable pourvu d’eaux abondantes et d’une riche végétation. Ses environs ont d’ailleurs été toujours vantés par les auteurs arabes pour leur fertilité, en particulier pour leurs citrons et pour des cultures de coton et de riz. Mentionnée seuleme…

al-Biḳāʿ

(529 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, pluriel d’al-Baḳʿa, est le nom propre de la plaine allongée qui, à une altitude moyenne d’environ 1000 m., s’étend entre les chaînes du Liban et de l’Anti-Liban et que les Anciens avaient bien définie sous le terme de Koilè Syria (Syrie Creuse), d’acception élargie par la suite. Dépression d’origine tectonique prolongeant celle du fossé du Jourdain selon l’axe Nord-Sud qui constitue l’un des traits fondamentaux de la structure du Proche-Orient, elle fut remblayée par des sédiments. Deux fleuves, le Litani et l’Oronte, qui se ramifie…

Diyār Bakr

(3,908 words)

Author(s): Canard, M. | Cahen, Cl. | Yinanç, Mükrimin H. | Sourdel-Thomine, J.
, proprement «demeures de (la tribu de) Bakr». C’est la désignation de la province septentrionale de la Ḏj̲azīra. Elle s’étend dans la ¶ région où coule le Tigre aussi bien sur sa rive gauche que sur sa rive droite, de sa source jusqu’à l’endroit où, abandonnant la direction Ouest-Est, il prend celle du Sud-est. C’est donc le bassin supérieur du Tigre, de la région de Siʿirt et Tell Fāfān jusqu’à celle d’Arḳanīn au Nord-ouest d’Āmid et Ḥiṣn al-Ḥamma (Čermük) à l’Ouest d’Āmid. Yāḳūt fait remarquer que le Diyār Bakr ne dépasse pas la plaine. Le Diyār Bakr est appelé ainsi parce qu’il est d…

G̲h̲aznawides

(4,711 words)

Author(s): Spuler, B. | Sourdel-Thomine, J.
nom donné à la dynastie d’origine turque fondée par Sebüktigin, général et gouverneur des Sāmānides [ q.v.]. Avec, pendant longtemps, G̲h̲azna [ q.v.] pour capitale, la dynastie dura plus de 200 ans, de 367/977-8 à 583/1187, dans l’Est de l’Īrān et l’Afg̲h̲ānistān actuel et, à la fin, dans quelques parties du Pand̲j̲āb seulement (avec Lahāwur/Lahore comme centre). Pendant longtemps, les souverains portèrent le titre officiel d’ amīr, bien que les historiens leur donnent celui de sulṭān depuis ¶ le début; sur les monnaies, Ibrāhīm (n° XII ci-dessous) est le premier à port…

Ḏj̲isr Banāt Yaʿḳūb

(590 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, «pont des Filles de Yaʿḳūb», nom d’un pont sur le Haut Jourdain, situé en amont du lac de Tibériade et au Sud de l’ancienne dépression marécageuse, maintenant asséchée, du lac d’al-Ḥūla. A cet emplacement, qui était celui d’un ancien gué connu, à l’époque des Croisades, sous le nom de «gué de Yaʿḳūb» ( Vadum Jacob de Guillaume de Tyr) ou de «gué des Plaintes» ( mak̲h̲ādat al-Aḥzān d’Ibn al-At̲h̲īr et de Yāḳūt), la Via maris de Damas à Ṣafad et ʿAkkā traversait le fleuve suivant un itinéraire commercial qui fut particulièrement fréquenté à l’époque mamlūke et qui corr…

Kitābāt

(25,765 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J. | Ory, S. | Ocaña Jiménez, M. | Golvin, L. | Bivar, A. D. H. | Et al.
(A.), «inscriptions». I. — Épigraphie islamique en général. L’étude des inscriptions arabes constitue aujourd’hui une science pleine de promesses, science auxiliaire assurément, mais science indispensable à l’exploitation attentive de toute une catégorie de textes ¶ authentiques permettant d’éclairer la civilisation au sein de laquelle ils ont été écrits. Dès une époque fort ancienne, en effet, puisque la première inscription arabe datée qui nous soit parvenue remonte à l’année 31/652 et que l’on connaissait auparavant des inscr…

Bālis

(787 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J.
, ancienne ville de la Syrie septentrionale, qui fut à la fois un port de la rive occidentale de l’Euphrate et une étape importante, à une centaine de km. d’Alep et à l’entrée de la Ḏj̲azīra, de la route venant d’Antioche et de la Méditerranée pour mener, par al-Raḳḳa, à Bag̲h̲dād et au ʿIrāḳ. Cette situation à un carrefour de voies fluviales et terrestres, et dans une vallée chaude où des possibilités d’irrigation favorisaient le développement des cultures, lui valut sans doute sa prospérité tant commerciale qu’agricole. Connue dans l’antiquité sous les noms, araméen et grec, de …
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