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Kanz, Banu ’l

(297 words)

Author(s): Holt, P.M.
( awlād al-kanz ), a clan descended from Rabīʿa tribesmen who migrated to the region of Aswān in the 3rd/9th century, intermarried with Bed̲j̲a [ q.v.], and ultimately gained control of the gold-mines of al-ʿAllāḳī [ q.v.]. The eponym of the clan, whose personal name was Abu ʾl-Makārim Hibat Allāh, received in 397/1007 from the Fāṭimid caliph al-Ḥākim [ q.v.] the honorific of Kanz al-Dawla for his services in capturing the rebel Abū Rakwa. The title continued to be borne by his successors. As marcher-chiefs of the frontier of Islam ¶ with the Bed̲j̲a and Nubians, the Banu ʾl-Kanz wer…

K̲h̲āʾir Beg

(609 words)

Author(s): Holt, P.M.
(Ḵh̲āyir ou Ḵh̲ayr Bcy), dernier gouverneur mamlūk d’Alep, puis premier vice-roi ottoman d’Égypte. Fils d’un Abaza musulman, Malbāy b. ʿAbd Allāh al-Ḏj̲arkasī ( sic), qui était négociant en mamlūks circassiens, il naquit à Samsun (sur la côte de la Mer Noire dans l’Empire Ottoman), et son père le présenta, mais non comme esclave, avec ses quatre frères au Sultan mamlūk al-As̲h̲raf Ḳāʾit Bāy [ q.v.]. Il fut enrôlé dans les Mamlūks royaux, et fut officiellement «émancipé» par l’octroi d’un destrier et d’un uniforme. Il devint un amīr de Dix en 901/1495-6, et par la suite un amīr ṭablk̲h̲āna;

al-Fayyūm

(633 words)

Author(s): Holt, P. M.
, région géographique d’Égypte qui forme aujourd’hui, comme généralement dans le passé, une province administrative. Le Fayyūm, dont le nom vient du copte Phiom («la mer»), est une dépression en gros triangulaire d’environ 56 km. du Nord au Sud et 80 de l’Est à l’Ouest, située en moyenne Égypte, dans le désert libyen, à l’Est de la vallée du Nil. Les escarpements qui séparent le Fayyūm de la vallée du fleuve sont ouverts en un point par où passe un courant dérivé du Nil près d’Asyūṭ. Maintenant connu sous le nom de Ba…

al-Mustanṣir

(657 words)

Author(s): Holt, P.M.
(II) bi-llāh, Abū l-Ḳāsim Aḥmad b. al-Ẓāhir Muḥammad, premier calife ʿabbāside «fantoche» du Caire. Lors de la prise de Bag̲h̲dād par les Mongols (656/1258), il fut, avec un certain nombre d’autres ʿAbbāsides, libéré de prison, et il se réfugia au sein des tribus arabes du ʿIrāḳ. Un groupe d’Arabes le conduisirent au Caire, où il fut reçu avec tous les honneurs par le sultan al-Ẓāhir Baybars [ q.v.] le 9 rad̲j̲ab 659/9 juin 1261. Quatre jours plus tard, son identité fut confirmée formellement par le grand- ḳāḍī, qui lui accorda la bayʿa, suivi par le sultan, les dignitaires et l’ensem…

Fallāta

(310 words)

Author(s): Holt, P.M.
, terme qui s’applique strictement aux Fulānī [ q.v.], mais est employé couramment au Soudan nilotique pour désigner les immigrants musulmans venant du Bilād al-Sūdān occidental et en particulier ceux qui sont originaires de la Nigéria du Nord. Ce terme a supplanté en grande partie le nom plus ancien de Takārīr ou Takārna (dont l’application est également peu précise), probablement à la suite des conquêtes des Fulānī sous le commandement de ʿUt̲h̲mān dan Fodio. Les immigrants Takārīr/Fallāta comprennent tout d’abord det pèlerins se rendant à la M…

Baḥr al-G̲h̲azāl

(1,326 words)

Author(s): Holt, P. M.
1. — Affluent du Baḥr al-Ḏj̲abal (Nil Blanc supérieur), formant une voie d’issue à une vaste étendue marécageuse. Les marécages sont alimentés par de nombreuses rivières (par ex. le Tond̲j̲, le Ḏj̲ūr) prenant leur source dans la ligne de partage des eaux Nil-Congo, et par le Baḥr al-ʿArab qui forme la limite méridionale du nomadisme des Baḳḳāra [ q.v.]. Le cours du Baḥr al-G̲h̲azāl a 230 km. de long, de Mas̲h̲raʿ al-Rīk (on donne à ce nom une origine et une orthographe variables) à son confluent avec le Baḥr al-Ḏj̲abal dans le lac No, dans lequel il se…

Barābra

(491 words)

Author(s): Holt, P. M.
(pour Barābira; sing. Barbar), Musulmans qui parlent le nubien et vivent sur les rives du Nil entre la première et la troisième Cataractes. Le terme comprend les Kunūz, les Sukkūt et les Maḥas. Le nom de Barābra n’est pas usité par ces populations pour se désigner elles-mêmes, et Lane (1, 177, col. 3) affirme que c’est une application tardive et moderne du terme employé par des auteurs plus anciens pour désigner les Berbères du Mag̲h̲rib. Les Danāḳla [ q.v.] qui vivent au-dessus de la troisième Cataracte, sont linguistiquement et physiquement proches des Kunūz, mais ne se…

Muḥammad Abū l-Ḏh̲ahab

(566 words)

Author(s): Holt, P.M.
, bey mamlūk, du groupe des Ḳāzdug̲h̲liyya [ q.v.]. Il était entré dans la maison du bulut ḳāpān ʿAlī Bey al-Kabīr [ q.v.] en 1174/1760-1 au plus tard et était rapidement devenu son trésorier ( k̲h̲āzindār). En 1178/1764-5, à son retour du pèlerinage avec son maître, il fut émancipé et élevé au beylicat; il gagna son sobriquet en distribuant largement des pièces d’or lors de sa nomination. Sa carrière connut désormais deux périodes: jusqu’en 1185/1771, il fut le principal lieutenant de ʿAlī Bey et commanda trois importantes expéd…

Fāzūghlī

(198 words)

Author(s): Holt, P. M.
, région du cours supérieur du Nil bleu, dans la république actuelle du Soudan, et près de la frontière de l’Éthiopie. Son importance historique n’est due qu’à la présence d’or dans les alluvions. Le souverain ( makk) du Fāzūg̲h̲lī était un vassal du sultan Fund̲j̲ [ q.v.] de Sinnār, et portait le couvre-chef orné de cornes ( taḳiyya umm ḳarnayn) comme insigne de son rang. Cet usage survécut longtemps à la chute du sultanat Fund̲j̲ (cf. A. W. M. Disney, The coronation of the Fung king of Fazog̲h̲li, dans Sudan notes and records, XXVI/1, Khartoum 1945, 37-42, qui décrit l’investiture d’un makk e…

Darb al-Arbaʿīn

(410 words)

Author(s): Holt, P.M.
, l’une des principales routes reliant le bilād al-Sūdān avec le Nord, et qui doit son nom aux quarante jours de voyage nécessaires pour la suivre. W. G. Browne, le seul Européen à ¶ l’avoir faite entièrement (en 1793), mit 58 jours pour se rendre d’Asyūṭ à « Sweini » (al-Suwayna), près de son terminus méridional. En 1803, Muḥammad ʿUmar al-Tūnusī couvrit la même distance en 60 jours. Partant d’Asyūt, la route se dirigeait vers l’oasis de Ḵh̲ārd̲j̲a, poste avancé de l’Égypte ottomane. De là, elle continuait à travers le désert …

al-Fās̲h̲ir

(437 words)

Author(s): Capot-Rey, R. | Holt, P. M.
(el-Facher), capitale du Dār Fūr [ q.v.], autrefois sultanat et maintenant province de la République du Soudan. Le terme fās̲h̲ir, désignant une résidence royale, s’appliquait plus précisément à un espace ouvert servant aux audiences publiques d’un sultan ou une place de marché, et était également employé au Sinnār sous les Fund̲j̲ [ q.v.] et au Waddāy, où wara apparaît avec le même sens (voir J. L. Burckhardt, Travels in Nubia, Londres 1819, 486). Le fās̲h̲ir du sultan fùrâwî fut établi en 1206/ 1791-2 à Wādī Tandaltī sur une colline de sable dominant un lac saisonni…

Ḳānṣawḥ al-G̲h̲awrī

(1,696 words)

Author(s): Holt, P.M.
(transcrit habituellement, mais d’une façon incorrecte, Ḳānṣūḥ al-G̲h̲ūrī). avant-dernier sultan mamlūk d’Égypte. Circassien d’origine et mamlūk du sultan Ḳāʾitbāy, il fut formé à l’école militaire ( ṭabaḳa) d’al-G̲h̲awr, d’où sa nisba. Il devint gouverneur ( kās̲h̲if) de Haute-Égypte-en 886/1481-2, puis amīr de Dix en 889/1484 et il prit part aux opérations contre les Ottomans à la frontière syro-cilicienne alors qu’il avait la charge, comme nāʾib, de l’administration de Ṭarsūs. En rabīʿ II 894/mars-avril 1489, il fut nommé grand-chambellan ( ḥād̲j̲ib al-ḥud̲j̲d̲j̲āb) d’Al…

Miṣr

(43,144 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Wensinck, A. J. | Becker*, C. H. | Cristides, V. | Kennedy, H. | Et al.
, Égypte. A. — Éponyme de l’Égypte. B. — Premiers établissements islamiques. C. — Miṣr, l’Égypte et sa capitale. 1. — Miṣr, capitale de l’Égypte. 2. — Développement historique de la capitale de l’Égypte. a. — Les trois premiers siècles [voir al-Fusṭāṭ] . b. — Les rives du Nil, l’île de Rawda et l’agglomération voisine de Ḏj̲īza. c. La ville fāṭimide, Miṣr al-Ḳāhira. d. — La citadelle et Le Caire après les Fāṭimides. e. — Monuments [voir al-Ḳāhira]. f. — La ville de 1798 à nos jours, [voir Supplément]. D. — Histoire de la province à l’époque islamique et de l’État égyptien moderne. 1. — L’arrière-…

Ḳāʾim-maḳām

(697 words)

Author(s): Holt, P.M. | Kuran, E.
, terme qui a le sens général de «lieutenant» d’un fonctionnaire supérieur, mais a revêtu un certain nombre de significations particulières dans l’Égypte ottomane. 1. Avant Muḥammad ʿAlī Pas̲h̲a, il désignait: le vice-roi faisant fonction, qui occupait ce poste entre la mort ou la déposition d’un vice-roi et la nomination de son successeur. Après 1013/1604, la charge a été invariablement confiée à un bey et donc, en pratique, à un membre d’une maison mamlūke; la déposition d’un vice-roi et la désignation d’un ḳāʾim-maḳām devint, surtout au XIIe/XVIIIe siècle, un moyen par lequel …

Taʾrīk̲h̲

(17,218 words)

Author(s): Winter, M. | Kably, M. | Farouk, Ahmed | de La Véronne, Chantal | Teule, H.G.B. | Et al.
II. 1. Dans le monde arabe. (c) Période 1500-1800. I. Les territoires arabes centraux sous occupation ottomane. L’Empire ottoman, grâce à quelques batailles décisives, détruisit le sultanat mamlūk (1250-1517) [voir Mamlūks] qui dominait l’Égypte, la Syrie, des régions d’Anatolie et englobait le Ḥid̲j̲āz dans sa sphère d’influence. L’Égypte, centre d’empire depuis des siècles, ainsi que la Syrie, devinrent des provinces tributaires ottomanes, pour trois — officiellement quatre — siècles. Plus tard, toujours au XVIe s., Yémen, ʿIrāḳ, et Afrique du Nord à l’exception du…

al-G̲h̲azālī

(362 words)

Author(s): Holt, P. M.
Ḏj̲anbirdī gouverneur de Damas sous Selīm Ier. A l’origine mamlūk de Ḳāʾit Bāy (873-901/1468-95), il tire sa nisba du village égyptien de Munyat G̲h̲azāl (S̲h̲arḳiyya), où ¶ il fut s̲h̲ādd (surintendant). Il monta en grade et devint finalement nāʾib (gouverneur) de Ḥamāt (917/1511). Après la bataille de Mard̲j̲ Dābiḳ (24 rad̲j̲ab 922/23 août 1516), il fut nommé gouverneur de Damas, d’abord sur place par des amīrs en fuite, puis au Caire, où il s’était enfui, par Ṭūmān Bāy. Il commanda une expédition contre les Ottomans en Syrie, mais fut battu par Sinān Pas̲h…

al-Damurdās̲h̲ī

(218 words)

Author(s): Holt, P.M.
, Aḥmad, historien égyptien du XIIe/XVIIIe s. De sa vie, on sait seulement qu’il occupa le poste de katk̲h̲udā du régiment des ʿAzabān au Caire. Il peut avoir été apparenté au rūznāmed̲j̲i Ḥasan Efendi al-Damurdās̲h̲ī, qui vivait au début du XIe/XVIIe s. et sur lequel il est bien renseigné. Sa chronique, al-Durra al-muṣāna fī ak̲h̲bār al-kināna, couvre la période 1099-1169/1688-1755. La langue arabe ne lui était pas très familière, et le sens est parfois faussé ou obscur. Cependant, son ouvrage présente quelque valeur, à la fois comme récit détaillé…

Miẓalla

(4,483 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Holt, P. M. | Chalmeta, P. | Andrews, P.A. | Burton-Page, J.
(a.), litt. «instrument ou dispositif fournissant de l’ombre ( ẓill)», apparemment synonyme de s̲h̲amsa, s̲h̲amsiyya, litt. «instrument ou dispositif fournissant un abri contre le soleil», désigne donc probablement le parasol porté dans des cérémonies et des processions [voir Mawākib] au-dessus des souverains musulmans. 1. — Sous les ʿAbbāsides et les Fāṭimides. Les sources historiques contiennent peu de références sur la pratique au temps du califat ʿabbāside. Ibn al-Zayyāt [ q.v.] était chargé, sous le califat d’al-Muʿtasim, du contrôle de la manufacture (al-Ṭa…

ʿIrāḳ

(20,765 words)

Author(s): Miquel, A. | Brice, W.C. | Sourdel, D. | Aubin, J. | Holt, P.M. | Et al.
, É t a t de religion musulmane et en majeure partie arabophone, situé à l’extrémité orientale du Croissant fertile. ¶ I. — Géographie. La structure du pays ʿiraḳien tire, paradoxalement, son originalité de son appartenance à un grand ensemble géographique. De la table désertique arabosyrienne, qu’il regarde sur son flanc Sud-ouest, il a le faciès et le climat. Tout au long de ses frontières sur le Nord-est, il participe au contraire de l’orientation et du relief des chaînes plissées de l’Asie occidentale, qui lui donn…

Mawākib

(826 words)

Author(s): Holt, P.M.
VI. — Sous le Sultānat mamlūk. Au début du sultanat mamlūk, mawkib désigna spécifiquement la promenade royale à cheval qui faisait partie des cérémonies de l’installation du sultan. Le terme est employé explicitement par Ibn Tag̲h̲rībirdī ( Nud̲j̲ūm, VII, 41) à l’avènement d’al-Manṣūr ʿAlī b. Aybak: ‘Jeudi le 2 rabīʿ II [655/19 avril 1257], il alla à cheval, paré des insignes du sultanat, de la Citadelle à la Ḳubbat al-Naṣr dans une procession impressionnante ( mawkib hāʾil). Puis il retourna et entra dans le Caire par Bāb al-Naṣr. Les amīrs descendirent de leurs chevaux et allèrent…

Dār Fūr

(4,196 words)

Author(s): Holt, P.M.
«le pays des Fūr», province de la République du Soudan, autrefois sultanat musulman. Géographie et démographie. Le Dar Fūr était un maillon de la chaîne d’États musulmans constituant le Bilād al-Sūdān. Son voisin oriental était le Kordofān, dont il était séparé par une région de dunes; à l’Ouest, le Waddāy; le désert de Libye formait une frontière naturelle au Nord, tandis que les marches du Baḥr al-G̲h̲azāl [ q.v.] marquaient la limite méridionale. Le Dār Fūr comprend trois zones principales: une zone septentrionale, la bordure steppique du Sahara, fournissant …

Fund̲j̲

(1,465 words)

Author(s): Holt, P.M.
, ancienne peuplade du Soudan. Origines. Les Fund̲j̲ apparaissent au début du Xe/XVIe siècle comme une peuplade d’éleveurs de bétail nomades qui étendait progressivement ses terrains de parcours le long du Nil Bleu entre Lūl (ou Lūlū), district non identifié en amont, et Sinnār, en aval. La fondation de Sinnār, qui devint par la suite la capitale de la dynastie, est attribuée à ʿAmāra Dūnḳas et fixée à l’année 910/1504-5. Des hypothèses sur les origines des Fund̲j̲ que l’on a recherchées chez les Shilluk, e…

al-Muʾayyad S̲h̲ayk̲h̲

(791 words)

Author(s): Holt, P.M.
(al-Malik), sultan mamlūk circassien, amené en Égypte par le Ḵh̲wad̲j̲a Maḥmūd S̲h̲āh (732/1380-1) et acheté par al-Ẓāhir Barḳūḳ [ q.v.]; ces circonstances expliquent ses nisbas d’al-Maḥmūdī al-Ẓāhirī. Il avait alors une douzaine, ou peut-être (selon Ibn Tag̲h̲rībirdī) une dizaine d’années de plus que lui, et fut en temps voulu émancipé et appelé dans l’entourage ¶ du sultan. En 802/1400, il fut nommé gouverneur de Tripoli par al-Nāṣir Farad̲j̲ [ q.v.] et passa les douze années suivantes en Syrie dans des postes variés. Il fut profondément impliqué dans la politi…

Bāzinḳir

(648 words)

Author(s): Holt, P.M.
(usuellement bazinger, bazingir, basinger, besinger), terme courant dans le Soudan (égyptien) à la fin de la période khédiviale et à l’époque mahdiste pour désigner des troupes formées d’esclaves munis d’armes à feu. Étymologie: L’origine du mot est obscure. L’affirmation de Sir Reginald Wingate ( Mahdiism and the Egyptian Sudan, 1891, 28, n. 1) selon laquelle Bāzinḳir était le nom d’une tribu peut être rejetée ¶ car le mot ne semble pas provenir d’une langue soudanaise du Sud. Celle du professeur E. E. Evans-Pritchard ( A History of the Kingdom of Gbudwe, dans Zaīre, oct. 1956, n° 8; …

Ḏh̲ū l-Faḳāriyya

(650 words)

Author(s): Holt, P. M.
(et aussi Faḳāriyya, Zulfaḳāriyya), maison mamlûke et faction politique de l’Égypte du XVIIe et XVIIIe siècles. 1. — Origine et première période de suprématie. Le fondateur éponyme de la maison, Dhū l-Faḳār Bey, est un personnage obscur qui semble avoir vécu dans le premier tiers du XVIIe siècle, mais qui n’est pas mentionné par les chroniqueurs contemporains. La relation (dans les ʿAd̲j̲āʾ ib al- āt̲h̲dr d’al-Ḏj̲abartī, I, 21-3) selon laquelle Ḏh̲ū l-Faḳār et son rival éponyme, Ḳāsim, auraient été des contemporains du sultan Selīm Ier, est légendaire. Le rôle politique des Faḳ…

Bis̲h̲ārīn

(293 words)

Author(s): Holt, P.M.
, tribu nomade Bed̲j̲a [ q.v.], occupan actuellement deux zones: a) le ʿAtbāy ou pentes occidentales des collines de la mer Rouge, approximativement entre 23° et 19° de lat. N.; b) les rives du ʿAṭbarā et les territoires avoisinants situés environ entre 17° et 16° de lat. N. La tribu se divise en deux principaux clans: a) Les Umm ʿAlī, dans le ʿAtbāy Nord-est; b) les Umm Nād̲j̲ī, dans le ʿAtbāy Suḍ-ouest et sur le ʿAṭbarā. Des généalogies tribales font apparaître des liens de parenté avec les Arabes Awlād Kāhil (Kawāhla) qui, au XIVe siècle, vivaient près de ʿAyd̲h̲āb. La patrie d’origi…

Bed̲j̲a

(1,454 words)

Author(s): Holt, P.M.
(forme usuelle arabe: Bud̲j̲a), tribus nomades, vivant entre le Nil et la mer Rouge, de la route Ḳina-Ḳuṣayr à l’angle formé par les ʿAṭbarā et les collines de la frontière érythréo-soudanaise. Les principales tribus actuelles sont les ʿAbābda [ q.v.], les Bis̲h̲ārīn [ q.v.], les Ummarār, les Hadanduwa et les Banī ʿĀmir. Les ʿAbābda parlent maintenant arabe; les autres (sauf les sections des B. ʿĀmir dont la langue est le tigré) parlent le tu-Beḍawiye, qui est une langue chamitique. Les Bed̲j̲a vivent principalement de leurs troupeaux de…

Mamlūks

(9,104 words)

Author(s): Holt, P. M.
(orth. courante Mameluks, Mamelouks, etc.; en arabe: Mamālīk), nom donné à une série de sultans qui, esclaves militaires affranchis [voir art. précédent], régnèrent sur l’Égypte de 648 à 922/1250-1517 et sur la Syrie de 658 à 922/1260-1516. Sur l’organisation militaire du sultanat mamlūk, voir les sections intéressées des art. al-Baḥriyya (régiment mamlūk), Bārūd, Ḥarb, Ḥiṣār, ainsi que la notice précédente; sur l’administration, voir Dīwān, II, Égypte. I. — Histoire Politique 1. — Origines du sultanat mamlūk. Le sultanat mamlūk a ses origines dans les Baḥriyya [ q.v.], une «mais…

Ṭūmān Bāy

(757 words)

Author(s): Holt, P.M.
(al-Malik al-As̲h̲raf Abū l-Naṣr min Ḳanṣawh al-Nāṣirī), dernier sultan mamlūk d’Égypte, r. 922-3/1516-17. Né vers 878/1474-5, il fut acheté comme mamlūk par son oncle paternel Ḳānṣawh al-G̲h̲awrī [ q.v.], et offert au sultan régnant, Ḳāʾit Bāy [ q.v.]. Le fils et successeur de ce dernier, al-Nāṣir Muḥammad [ q.v.], décida de l’affranchir. Sa carrière s’est développée sous le sultanat de Ḳānṣawh al-G̲h̲awrī. Nommé dawādār kabīr en 913/1507, il devint, de fait, le principal ministre du sultan, ayant acquis également les fonctions importantes de «Maire du Palais», ( ustādār al-ʿāliy…

Girgā

(234 words)

Author(s): Holt, P.M.
(Ḏj̲ird̲j̲ā; on rencontre également une forme obsolète, Dad̲j̲ird̲j̲ā), ville et province de Haute Égypte, dont le nom proviendrait d’un monastère de saint Georges (V. Denon, Voyages dans la Basse et Haute Égypte, Paris 1829, I, 200; trad. A. Aikin, Londres 1803, II, 25). La ville prit naissance à la fin du VIIIe/XIVe siècle comme centre de la tribu des Hawwāra [ q.v.] qui dominèrent la Haute Égypte pendant les deux siècles suivants. Vers 983/1576, la puissance de cette tribu fut brisée, et Girgā devint le siège du gouverneur de Haute Égypte, qui était également kās̲h̲if du district de G…

K̲h̲alīfa

(17,692 words)

Author(s): Sourdel, D. | Lambton, A. K. S. | Jong, F. de | Holt, P. M.
, calife. I. — Histoire de l’institution du califat L’étude de l’institution califienne et de ses développements successifs n’a en fait jamais été entreprise jusqu’à présent dans son ensemble. La raison en est principalement que pareille recherche ne saurait être menée indépendamment des études historiques, relatives aux divers règnes, qui sont encore le plus souvent insuffisantes, voire inexistantes, ainsi que des études doctrinales qui, elles, tout en étant plus avancées, demeurent cependant inégales s…

Ḏj̲aʿaliyyūn

(1,011 words)

Author(s): Holt, P. M.
—I. Groupe de tribus de la République du Soudan. Les principales d’entre elles, pour la plupart sédentaires, habitent sur les bords du bras principal du Nil de Dongola [ q.v.] au Sud à la 5e (Sabalūḳa) Cataracte. D’autres tribus et clans du Kurdufān (Kordofan) et d’ailleurs se rattachent à ce groupe. Le lien qui unit entre elles les tribus Ḏj̲aʿaliyyūn s’exprime traditionnellement sous une forme généalogique: leur fondateur (plutôt que leur ancêtre) éponyme aurait été un certain Ibrāhīm surnommé Ḏj̲aʿal (c’est-à-dire «il fit», p…

Ḳāzdug̲h̲liyya

(1,498 words)

Author(s): Holt, P.M.
la troisième des grandes familles néo-mamlūkes de l’Égypte ottomane, qui se distingue des Ḏh̲ū l-Faḳāriyya et des Ḳāsimiyya [ q.vv.] en ce qu’elle fut fondée et soutenue dans ses premières décennies par des officiers des Sept Corps de la garnison ottomane et non par des beys. Son éponyme, Muṣtafā al-Ḳāzdug̲h̲lī, est décrit pai al-Ḏj̲abartī comme étant rūmī d’origine, c’est-à-dire qu’il était Rūm ūs̲h̲āg̲h̲i̊, par conséquent né libre et non mamlūk (cf. Stanford J. Shaw (éd.), Ottoman Egypt in the eighteenth century: The Niẓâmname-i Miṣir of Cezzâr Aḥmed Pasha, Cambridge, Mass. 1962…

G̲h̲uzz

(4,608 words)

Author(s): Cahen, Cl. | Deverdun, G. | Holt, P.M.
, forme que revêt en général, chez les auteurs arabes, le nom du peuple turc og̲h̲uz. L’origine des Og̲h̲uz, restée longtemps obscure en raison de la diversité des transcriptions des noms de peuples dans les sources chinoises, arabes, byzantines, etc., paraît avoir été tirée au clair par J. Hamilton, Toquz oghuz et On-Uyghur, dans JA, CCL/1 (1962), 23-64. Au début du VIIe siècle, se serait formée, parmi les tribus turques orientales T’ie-lo, une confédération de Neuf Clans = Toḳuz Og̲h̲uz — forme connue des auteurs arabes — qui se serait révoltée contre l…

Ḳerrī

(641 words)

Author(s): Holt, P.M.
(orthographe conventionnelle: Gerri), localité située sur la rive droite du Nil, au Soudan, à l’extrémité Sud de la gorge de Sabalūḳa (70 km. environ au Nord du confluent du Nil Bleu et du Nil Blanc). Sise au carrefour de la route qui longe le Nil et de celle du désert de Bayūḍa qui traverse le fleuve à cet endroit, Ḳerrī fut, du Xe/ XVIe au XIIe/XVIIIe siècles, une agglomération politiquement importante parce qu’elle était le siège des s̲h̲ayk̲h̲s ʿabdallābis qui prélevaient un tribut sur les nomades pendant leur migration annuelle et qui, en tant que principaux vassaux des Fund̲j̲ [ q.v.] du…

Ibrāhīm Pas̲h̲a

(1,652 words)

Author(s): Kahle, P. | Holt, P.M.
, fils aîné de Muḥammad ʿAlī [ q.v.], général et vice-roi d’Égypte; on a souvent dit de lui qu’il était le fils «adoptif » de Muḥammad ʿAlī. Amīna, parente de son père nourricier, le gouverneur ( čorbad̲j̲i̊) de Kavalla en Macédoine, était certainement divorcée lorsque Muḥammad ʿAlī l’épousa en 1787, et l’on ne peut nier que ce dernier ait eu une certaine préférence pour son fils Ṭūsūn qui mourut le 28 septembre 1816; il y avait certainement aussi une rivalité entre Ibrāhīm et Ṭūsūn. L’année de sa naissance est cependant décisive:…

Baḳḳāra

(532 words)

Author(s): Holt, P. M.
, nomades arabophones du Soudan qui occupent des territoires s’étendant du lac Tchad au Nil Blanc, entre 9° et 13° de latitude Nord. Ils vivent de l’élevage des bestiaux ( baḳar), d’où leur nom. La saison sèche se passe dans les régions bien arrosées du Sud. Avec les pluies, ils se dirigent au Nord vers les pâturages saisonniers. Le grain semé au cours de ce déplacement est récolté au retour. Les origines des Baḳḳāra sont obscures; les généalogies reflètent la composition des groupements actuels plutôt qu’elles ne fournissen…

al-Nāṣir

(2,823 words)

Author(s): Holt, P.M.
, nom de règne de cinq sultans mamlūks: I. — al-Nāṣir Muḥammad b. Ḳalāwūn (régna en 693/1293-4, 698-708/1299-1309, 709-41/1310-41). II. — al-Nāṣir Aḥmad b. al-Nāṣir Muḥammad (régna en 742-3/1342). III. — al-Nāṣir Ḥasan b. al-Nāṣir Muḥammad (régna de 748 à 752/1347-51, et de 755 à 762/1354-61). IV. —al-Nāṣir Farad̲j̲ b. Barḳūḳ (régna de 801 à 808/1399-1405 et de 808 à 815/1402-12 [voir Farad̲j̲]). V. — al-Nāṣir Muḥammad b. Ḳāʾitbāy (régna de 901/1496-8).¶ I. al-Nāṣir Muḥammad b. Ḳalāwūn (684-741/1285-1341). Sa mère, As̲h̲lūn Ḵh̲ātūn. était la fille d’un notable mongol, S…

Dimyāṭ

(409 words)

Author(s): Holt, P. M.
(Damiette), ville de Basse-Égypte, située sur le bras oriental du Nil près de son embouchure. Dimyāṭ, qui était une ville importante avant la conquête musulmane, fut prise sur l’ordre de ʿAmi b. al-ʿĀṣ par un corps d’armée commandé par al-Miḳdād b. al-Aswad. Devenue cité musulmane, elle subit des attaques navales répétées, d’abord de la part des Byzantins, puis des Croisés. A la suite d’un assaut en d̲h̲ū l-ḥid̲j̲d̲j̲a 238/juin 853, al-Mutawakkil ordonna de construire à Dimyāṭ une forteresse, qu…

al-K̲h̲urṭūm

(328 words)

Author(s): Holt, P. M.
, (Khartoum), ville située au confluent du Nil Bleu et du Nil Blanc, aujourd’hui capitale de la République Démocratique du Soudan. Ce nom viendrait de la ressemblance qui existe entre le site de la ville et une trompe d’éléphant ( k̲h̲urṭūm). A l’époque de l’invasion turco-égyptienne (1821), Khartoum était un petit village où résidait un saint homme. Il fut choisi en 1824 comme quartier général et centre administratif des territoires conquis par le gouverneur, ʿUt̲h̲mān Bey Ḏj̲arkas. Avec l’extension de la domination turco-égyptienne,…

Mans̲h̲ūrāt

(249 words)

Author(s): Holt, P.M.
(a), terme désignant les lettres, responsa et édits de Muḥammad (Aḥmad) b. ʿAbd Allāh (m. 1885) le Mahdī soudanais [voir al-Mahdiyya] . Ces documents séparés étaient recopiés par ses adeptes et réunis en de nombreuses collections de manuscrits dont trois furent décrites dans P. M. Holt, Three Mahdist letter-books, dans BSOAS, XVIII [1956], 227-38. Le texte autorisé fut lithographie à Omdurman (Umm Durmān) durant la Mahdiyya en quatre volumes; le premier rassemblait des pièces d’intérêt général ou doctrinal, incluant une justification par Muḥamm…

Maṭbaʿa

(417 words)

Author(s): Holt, P.M.
6. Les Presses arabes primitives aux Pays-Bas et en Angleterre Au début le centre principal de la presse arabe en Europe protestante était Leyde, où le savant et imprimeur Franciscus Raphelengius grava une fonte arabe et en imprima des spécimens dans son Specimen characterum Arabicorum officinae Plantinianae Raphelengii (1595). Les caractères étaient modelés sur la fonte Médici mais étaient moins élégants. Après avoir été utilisé pour l’impression posthume de son lexique arabo-latin (1613) et d’autres ouvrages, le matériel de Raphelengius fu…

Dongola

(537 words)

Author(s): Holt, P. M.
(ar. Dunḳula, Dunḳulā; formes tombées en désuétude: Dumḳula, Damḳala), nom de deux villes de Nubie; plus généralement, le territoire riverain dépendant de ces villes. Tous sont situés à l’intérieur de la République actuelle du Soudan. Les Nubiens arabisés de Dongola sont appelés Danāḳla, désignation régionale et non tribale. I. La Vieille Dongola (Dunḳula al-ʿad̲j̲ūz), sur la rive droite du Nil, est bâtie sur l’emplacement d’une ville pré-islamique, capitale du royaume chrétien d’al-Maḳurra. Elle fut assiégée par une armée commandée par ʿAbd Allāh b. Saʿd b. Abī Sarḥ [ q.v.] en 31/…

Emīn Pas̲h̲a

(979 words)

Author(s): Holt, P. M.
(Eduard Cari Oscar Theodor Schniṭzer) naquit le 28 mars 1840 à Oppeln en Silésie prussienne, reçut le grade de docteur en médecine, à Berlin, en 1864, et entra au service de l’empire ottoman, comme médecin militaire en Albanie, en 1865; il prit alors le nom de Ḵh̲ayr Allāh, mais par la suite, au Soudan, on le connut sous celui de Meḥmed Emīn (Muḥammad Amīn, et non al-Amīn). Il se rendit en Égypte en octobre 1875, d’où il poursuivit jusqu’à Khartoum et, en mai 1876, jusqu’à Lado, capitale des pro…

S̲h̲āfiʿ b. ʿAlī

(313 words)

Author(s): Holt, P.M.
al-ʿAsḳalānī, Nāṣir al-dīn, historien de l’Egypte mamlūke, né en d̲h̲ū l-ḥid̲j̲d̲j̲a 649/février-mars 1252, m. 24 s̲h̲aʿbān 730/12 juin 1330. Fils d’une sœur du secrétaire de chancellerie Ibn ʿAbd al-Ẓāhir [ q.v.], il servit comme secrétaire d’abord Baraka Ḵh̲ān b. Baybars, puis Ḳalāwūn [ q.v.]. Sa carrière officielle s’acheva lorsqu’il fut aveuglé par une flèche à la bataille de Ḥims (680/1281 [ q.v.]), bien qu’il prétendît avoir joué un rôle important dans la dénonciation du traité avec le royaume latin (689/ 1290). Il passa une longue retraite comme ho…

Abū l-Ḏh̲ahab

(473 words)

Author(s): Holt, P. M.
, kunya de Muḥammad Bey, grand personnage de l’Égypte ottomane. Après avoir été acquis comme mamlūk par le dulut ḳapan ʿAlī Bey [ q.v.], à une date bien autérieure à celle (1175/1761-2) qu’indique al-Ḏj̲abartī (I, 417), il devint le principal officier de la maison de son maître, en qualité de k̲h̲āzindār (vers 1174/septembre 1760). En 1178/1764-5, lors de sa promotion au beylicat, il obtint sa kunya en distribuant de l’or; il commanda ensuite (1184/1770) le corps expéditionnaire envoyé par ʿAlī Bey pour installer un protégé hās̲h̲imite à La Mekke. Commandant …

Kasala

(1,614 words)

Author(s): Holt, P.M.
(ou Kasalā; orthographe courante: Kassala), ville et province situées dans l’Est de la République du Soudan, entre la frontière de l’Égypte et celle de l’Ethiopie. Du point de vue géographique, on y distingue cinq types de régions: — i. au Sud, un triangle approximatif bordé par la voie ferrée, le cours du Rahad et la frontière éthiopienne, avec al-Ḳallābāt (Gallabat) comme ville principale; la région est un prolongement vers l’Ouest des plaines argileuses du Soudan central; — 2. au Nord de cett…

Ibrāhīm Bey

(835 words)

Author(s): Holt, P. M.
al-Kabīr al-Muḥammadī (c.-à-d. le mamlūk de Muḥammad Bey Abū l-Ḏh̲ahab) fut élevé au beylicat en 1182/1768-9, et occupa les fonctions d’ amīr al-ḥad̲j̲d̲j̲ en 1186/1772-3 et de daftardār en 1187/1773-4; lorsque Abū l-Ḏh̲ahab entreprit sa campagne contre le s̲h̲ayk̲h̲ Ẓāhir al-ʿUmar (muḥarram 1189/mars 1775), il se fit remplacer par Ibrāhīm pour gouverner Le Caire et, à sa mort, le pouvoir passa à ses serviteurs (les Muḥammadiyya) à la tête desquels se trouvaient Murād Bey et Ibrāhīm, qui devint s̲h̲ayk̲h̲ al-balad. Les deux hommes avaient des caractères diamétralement oppo…

Ḳāsimiyya

(506 words)

Author(s): Holt, P.M.
, famille et faction néomamlūkes de l’Égypte ottomane aux XIe et XIIe/ XVIIe et XVIIIe siècles. L’éponyme, Ḳāsi̊m Bey le ¶ Defterdār, est un personnage obscur qui semble avoir vécu au début du XIe/XVIIe siècle, bien qu’aI-Ḏj̲abartī fasse remonter son origine légendaire au règne de Selīm Ier. La famille, dans laquelle il y aurait eu à l’origine un élément bosniaque, ne s’affirma comme force politique réelle que vers le milieu du XIe/XVIIe siècle, sa puissance reposant sur une accumulation de richesses et sur son alliance avec la faction indigène plus ancienne des Ḥa…

Berber

(811 words)

Author(s): Holt, P.M.
, (Barbar): 1.—Territoire tribal.— Ā l’origine, le nom désignait le territoire des Mīrafāb (Mayrafāb), tribu arabophone se prétendant parente des Ḏj̲acliyīn. Il s’étendait sur les deux rives du Nil, de la V° cataracte (18° 23ʹ de lat. Nord) au ʿAtbarā. Les Mīrafāb comprenaient à la fois des cultivateurs riverains et des semi-nomades. Le chef ( makk) était vassal du sultan fund̲j̲ de Sinnār. A la mort d’un makk, le sultan nommait son successeur dans la ¶ famille dirigeante de Timsāḥ. Il levait aussi, tous les quatre ou cinq ans, un tribut d’or, de chevaux et de chameaux…
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