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(a.), lit. a “group (of people)”, or a “host”, or a “crowd”, like d̲j̲amāʿa , ḳawm [ q.vv.], nafar , rahṭ , and more generally, “the public”, and hence, fī malaʾ , fi ’l-malaʾ “publicly” (e.g. al-Buk̲h̲ārī, Ṣaḥīḥ , 9 vols., Cairo 1958, ix, 148 = kitāb 97, bāb 15). The word also denotes decisions taken as a result of collective consultation, as in the phrase ʿan [ g̲h̲ayri ] malaʾin minnā “[not] as a result of our consultation” (Aḥmad b. Ḥanbal, Musnad , 6 vols., Cairo 1313/1895, repr. Beirut n.d., i, 463). Since collective decisions are usually taken by the leaders of the group, al-malaʾ very often…

, Naʿl Rasūl Allāh (a.), the sandal of the Prophet Muḥammad. Sandals belong to the pre-Islamic Arabian clothing (see libās . 1), and are considered one of the features distinguishing Arabs from non-Arabs ( ʿad̲j̲am ). The scholar Mālik b. Anas (d. 180/796 [ q.v.]) reportedly declared that only Arabs used to wear turbans and sandals (Ibn Abī Zayd, al-Ḏj̲āmiʿ fi ’l-sunan wa ’l-ādāb wa ’l-mag̲h̲āzī wa ’l-taʾrīk̲h̲ , Tunis 1982, 228). The Prophet himself reportedly advised the believers to wear sandals as well as boots to distinguish themselves…

(a.), the Muḥammadan light. It is one of the most prominent names given to Muḥammad’s pre-existent entity which preceded the creation of Ādam [ q.v.]. The concept has its parallels in Jewish, Gnostic and neo-Platonic ideas (see I. Goldziher, Neuplatonische und Gnostische Elemente im Ḥadīt , in ZA, xxii [1909], 317 ff.; T. Andrae, Die Person Muhammeds , Upsala 1917, passim . See also, L. Massignon, Al-Ḥallāj , Paris 1922, passim; idem, Recueil ..., 1929, passim). Not all Muslim scholars and theologians agreed on the nature of Muḥammad’s pre-existence. Al-G̲h̲azālī (d. 505/1111 [ q.v.]) a…

, Naʿl Rasūl Allāh (a.), la sandale du Prophète Muḥammad. ¶ Les sandales font partie de l’habillement traditionnel des Arabes avant l’Islam (voir Libās. 1), et elles I sont censées être l’un des traits qui distinguent les Arabes des autres peuples ( ʿad̲j̲am). L’érudit Mālik b. Anas (m. en 180/796 [ q.v.]) aurait déclaré que seuls les Arabes portaient turbans et sandales (Ibn Abī Zayd, al-Ḏj̲āmiʿ fī l-sunan wa l-ādāb wa l-mag̲h̲āzī wa l-Taʾrīk̲h̲, Tunis 1982, 228). Le Prophète aurait lui-même conseillé aux croyants de porter des sandales aussi bien que des bottes pou…

, «lumière muḥammadienne» est l’un des noms les plus éminents donnés à l’entité préexistante de Muḥammad qui a précédé la création d’Adam. Ce concept a des parallèles dans les idées juives, gnostiques et néo-platoniciennes (voir I. Goldziher, Neuplatonische und gnostische Elemente im Ḥadīt̲, dans ZA, XXII (1909), 317 sqq.; T. Andrae, Die Person Muhammeds, Upsala 1917, passim. Voir aussi L. Massignon, Al-Ḥallāj, Paris 1922, passim; le même, Recueil, 1929, passim). Tous les savants et théologiens musulmans ne sont pas d’accord sur la nature de la pré-existence de Mu…

(a.), litt. un «groupe (de personnes)», ou une «multitude», ou bien une «foule», comme d̲j̲amāʿa, ḳawn [ q.vv.], nafar, raḥt, et plus généralement, «le public», et donc, fī malaʾ, fī l-malaʾ «publiquement» (par ex. al-Buk̲h̲ārr, Ṣaḥīḥ, 9 vols., Caire 1958, IX, 148 = kitāb 97, bāb 15). Le mot désigne aussi des décisions prises après consultation collective, comme dans l’expression ʿan [ g̲h̲ayri] malaʾin minnā «[non] en tant que résultat de notre consultation» (Aḥmad b. Ḥanbal, Musnad, 6 vols., Caire 1313/1895, réimpr. Beyrouth n.d., I, 463). Étant donné que les décision…

(a.)«heure», de là «horloge». 1. Technologie. Des clepsydres monumentales sont décrites en détail dans deux traités en arabe. Al-Ḏj̲azarī [ q.v. dans Suppl.], dans son ouvrage sur les dispositifs mécaniques achevé a Diyār Bakr en 602/1206, en décrit deux. Riḍwān b. al-Sāʿātī, dans un traité daté de 600/1203, décrit la clepsydre construite par son père Muḥammad à la porte de Ḏj̲ayrūn, à Damas (voir E. Wiedemann et F. Hauser, U̇ber die Uhren in Bereich der Islamischen Kultur, dans Nova Acta der Kaiserl. Leop. Deutschen Akad. der Naturforscher, CIII [1918], 167-272). Elle tomba en p…

(a.) "hour", hence "clock". 1. In technology. Monumental water-clocks are described in detail in two Arabic treatises. Al-Ḏj̲azarī [ q.v. in Suppl.] in his book on mechanical contrivances completed in Diyār Bakr in 602/1206 describes two such machines. Riḍwān b. al-Sāʿātī, in a treatise dated 600/1203, describes the water-clock built by his father Muḥammad at the Ḏj̲ayrūn gate in Damascus (see E. Wiedemann and F. Hauser, Über die Uhren in Bereich der Islamischen Kultur , in Nova Acta der Kaiserl . Leop . Deutschen Akad . der Naturforscher , ciii [1918], 167-27…